mercredi 23 2019
Inde : le succès de la viande de rat.
En Inde, le rat est considéré comme un mets raffiné et se vend sur les marchés, surtout en hiver.
Dans certaines communautés du nord-est de l'Inde, le rat est considéré comme un plat raffiné. Il est bouilli et mangé avec une sauce épicée. L'hiver il est même chassé. Lorsque le travail est rare dans les plantations de thé de la région, cette activité permet aux communautés tribales pauvres de gagner un peu d'argent. Le soir, les tribaux placent des pièges faits de bambou à la sortie des terriers dans les rizières. Les chasseurs travaillent de nuit, pour éviter que des prédateurs ne mangent les proies mortes avant qu'ils puissent les recueillir.
2,5 € le kilo
Sur les marchés, comme sur celui de Kumaritaka, dans le nord-est du pays, on les achète crus ou rôtis. "Les rats mangent et détruisent nos cultures. Donc une fois par semaine, on vend des rats pour 200 roupies le kilo", explique Samba Sorne, vendeur de rats. Certains rats peuvent peser jusqu'à 1 kilo. La viande de rat est vendue au prix de 2,5 € le kilo, soit le même prix que la viande de poulet ou de porc.
mardi 22 2019
Incendie d’un poids lourd..
Calais : Dans la nuit de lundi à mardi, un barrage de migrants sur la rocade portuaire a provoqué l’incendie d’un poids lourd.
lundi 21 2019
La Chine explore la face cachée de la lune.
La Chine réussit le premier alunissage jamais réalisé sur la face cachée de la Lune.
dimanche 20 2019
Par peur d’un Brexit sans accord, des Britanniques font des réserves.
Par peur d’un Brexit sans accord, des Britanniques font des réserves.
Alors que la date limite approche, l’accord sur le Brexit n’a toujours pas été finalisé. Certains Britanniques s’inquiètent et craignent qu’une sortie brutale entraîne des pénuries. Ils font donc des réserves. Les particuliers ne sont pas les seuls à se préparer à cette éventualité. Les entrepôts seraient eux aussi plein à craquer. Dans un peu plus de deux mois, le Royaume-Uni doit officiellement sortir de l’Union européenne. Mais l’accord sur le Brexit, conclu entre la Première ministre britannique Theresa May et les dirigeants européens, vient d’être rejeté par les députés britanniques. Le scénario d’un retrait sans accord, le no deal Brexit, devient de plus en plus probable. Certains Britanniques s’inquiètent et craignent des pénuries. Survivre à l’apocalypse du Brexit. Depuis quelques semaines, voire quelques mois, ils se préparent aux répercussions d’une sortie brutale de l’union douanière et du marché commun. Conscient de cette angoisse, l’entreprise privée Emergency Food Storage UK, qui vend de la nourriture lyophilisée à des gens qui se préparent à un coup dur, une expédition ou encore, l’apocalypse, a lancé une boîte spéciale pour se préparer au Brexit. La Brexit box permet de tenir jusqu’à trente jours en cas de pénurie totale. Elle contient des plats cuisinés (ragoût de bœuf, poulet tikka…) déshydratés d’une durée de conservation de 25 ans, un allume-feu et des bouteilles d’eau, même si « l’eau ne sera pas un problème », reconnaît James Blake, le responsable des ventes. Selon lui, l’entreprise vend plus de boîtes qu’elle ne l’avait espéré, entre 20 et 25 par jour.
Emergency Food Storage UK prépare une boîte spéciale Brexit. (Photo : Emergency Food Storage UK)
Interrogée par la BBC, Lynda Mayall, une Britannique de 61 ans, explique pourquoi elle a acheté une des boîtes. « Ce n’est pas le Brexit qui m’inquiète, c’est les répercussions. J’ai le sentiment que ça va être un peu le bazar les six premiers mois jusqu’à ce que les problèmes de frontière soient réglés, explique-t-elle. Pour moi, c’est important d’avoir des réserves. Dans le passé, j’ai pu compter sur mes réserves de nourriture pour moi et mes enfants, parce que je n’avais plus de revenus. Peu importe si mon inquiétude est excessive. Ces produits durent 25 ans, ils ne risquent pas de périmer et cela signifie que j’ai quelque chose en cas de période difficile », dit-elle.
À 295 livres (plus de 330 €) la boîte, la préparation au Brexit est un business lucratif. L’entreprise n’est-elle pas accusée de se faire de l’argent sur le dos des Britanniques angoissés ? « C’est une fausse accusation, car nous faisons un prix sur les boîtes. Vendus séparément, les produits coûteraient en tout 384 livres, assure James Blake. Ce que nous voulons, c’est aider les gens à se préparer et à prendre des responsabilités. Autrefois, nous stockions beaucoup plus de nourriture, alors qu’aujourd’hui, on se nourrit au jour le jour, on dépend des supermarchés. S’il y a des pénuries, la majorité des gens ne seront pas près », croit-il savoir. Il conseille donc aux Britanniques de faire des réserves. Des pâtes, des conserves et des croquettes. Certains le font déjà, de leur côté. Sur Facebook, le groupe fermé « 48 % Preppers », les « 48 % qui se préparent » (en référence au pourcentage de Britanniques qui ont voté pour rester dans l’Union européenne lors du référendum du 23 juin 2016), échangent sur leurs inquiétudes et leurs astuces pour stocker des denrées alimentaires non périssables, de la nourriture pour animaux, des médicaments, des produits ménagers, etc. Le groupe compte aujourd’hui plus de 5 000 membres. Jo Elgarf, l’une des modératrices du groupe, raconte au journal britannique The Guardian que ses placards sont remplis de pâtes, de riz, de sauces, de riz en poudre et de conserves de légumes. En temps normal, elle consomme des légumes frais. Au pire, si elle ne les utilise pas, elle les donnera à une banque alimentaire, mais elle préfère se préparer. Cependant, ce qui l’inquiète le plus, c’est une éventuelle pénurie de médicaments. Sa fille de quatre ans, Nora, souffre de polymicrogyrie, une anomalie du système neurologique. Elle prend quotidiennement un traitement contre l’épilepsie, l’Epilim et le Keppra. Ces deux médicaments sont importés. Les pharmaciens et les médecins ont dit à cette mère que famille que « ça devrait aller », mais elle n’est pas rassurée. « Nous avons besoin d’être sûrs qu’ils ont un plan pour les personnes qui dépendent des médicaments », dit-elle au Guardian. Plus de place dans les entrepôts. Ces particuliers s’alarment-ils pour rien ? Ils ne sont pas les seuls à se préparer aux répercussions d’un scénario catastrophe. Les entreprises, aussi, renflouent leurs réserves. En novembre dernier, Ian Wright, le responsable de la Food and Drink Federation, l’organisation qui représente l’industrie de la nourriture et de la boisson britannique, a prévenu le gouvernement que les entrepôts qui stockent des produits réfrigérés et congelés étaient pleins. Certains entrepôts chercheraient même à s’agrandir pour répondre à toutes les demandes des petits magasins et supermarchés. Le gouvernement, s’il n’est pas alarmiste, se prépare également. En septembre dernier, il a nommé un secrétaire d’État chargé de l’approvisionnement en nourriture.
Alors que la date limite approche, l’accord sur le Brexit n’a toujours pas été finalisé. Certains Britanniques s’inquiètent et craignent qu’une sortie brutale entraîne des pénuries. Ils font donc des réserves. Les particuliers ne sont pas les seuls à se préparer à cette éventualité. Les entrepôts seraient eux aussi plein à craquer. Dans un peu plus de deux mois, le Royaume-Uni doit officiellement sortir de l’Union européenne. Mais l’accord sur le Brexit, conclu entre la Première ministre britannique Theresa May et les dirigeants européens, vient d’être rejeté par les députés britanniques. Le scénario d’un retrait sans accord, le no deal Brexit, devient de plus en plus probable. Certains Britanniques s’inquiètent et craignent des pénuries. Survivre à l’apocalypse du Brexit. Depuis quelques semaines, voire quelques mois, ils se préparent aux répercussions d’une sortie brutale de l’union douanière et du marché commun. Conscient de cette angoisse, l’entreprise privée Emergency Food Storage UK, qui vend de la nourriture lyophilisée à des gens qui se préparent à un coup dur, une expédition ou encore, l’apocalypse, a lancé une boîte spéciale pour se préparer au Brexit. La Brexit box permet de tenir jusqu’à trente jours en cas de pénurie totale. Elle contient des plats cuisinés (ragoût de bœuf, poulet tikka…) déshydratés d’une durée de conservation de 25 ans, un allume-feu et des bouteilles d’eau, même si « l’eau ne sera pas un problème », reconnaît James Blake, le responsable des ventes. Selon lui, l’entreprise vend plus de boîtes qu’elle ne l’avait espéré, entre 20 et 25 par jour.
Emergency Food Storage UK prépare une boîte spéciale Brexit. (Photo : Emergency Food Storage UK)
Interrogée par la BBC, Lynda Mayall, une Britannique de 61 ans, explique pourquoi elle a acheté une des boîtes. « Ce n’est pas le Brexit qui m’inquiète, c’est les répercussions. J’ai le sentiment que ça va être un peu le bazar les six premiers mois jusqu’à ce que les problèmes de frontière soient réglés, explique-t-elle. Pour moi, c’est important d’avoir des réserves. Dans le passé, j’ai pu compter sur mes réserves de nourriture pour moi et mes enfants, parce que je n’avais plus de revenus. Peu importe si mon inquiétude est excessive. Ces produits durent 25 ans, ils ne risquent pas de périmer et cela signifie que j’ai quelque chose en cas de période difficile », dit-elle.
À 295 livres (plus de 330 €) la boîte, la préparation au Brexit est un business lucratif. L’entreprise n’est-elle pas accusée de se faire de l’argent sur le dos des Britanniques angoissés ? « C’est une fausse accusation, car nous faisons un prix sur les boîtes. Vendus séparément, les produits coûteraient en tout 384 livres, assure James Blake. Ce que nous voulons, c’est aider les gens à se préparer et à prendre des responsabilités. Autrefois, nous stockions beaucoup plus de nourriture, alors qu’aujourd’hui, on se nourrit au jour le jour, on dépend des supermarchés. S’il y a des pénuries, la majorité des gens ne seront pas près », croit-il savoir. Il conseille donc aux Britanniques de faire des réserves. Des pâtes, des conserves et des croquettes. Certains le font déjà, de leur côté. Sur Facebook, le groupe fermé « 48 % Preppers », les « 48 % qui se préparent » (en référence au pourcentage de Britanniques qui ont voté pour rester dans l’Union européenne lors du référendum du 23 juin 2016), échangent sur leurs inquiétudes et leurs astuces pour stocker des denrées alimentaires non périssables, de la nourriture pour animaux, des médicaments, des produits ménagers, etc. Le groupe compte aujourd’hui plus de 5 000 membres. Jo Elgarf, l’une des modératrices du groupe, raconte au journal britannique The Guardian que ses placards sont remplis de pâtes, de riz, de sauces, de riz en poudre et de conserves de légumes. En temps normal, elle consomme des légumes frais. Au pire, si elle ne les utilise pas, elle les donnera à une banque alimentaire, mais elle préfère se préparer. Cependant, ce qui l’inquiète le plus, c’est une éventuelle pénurie de médicaments. Sa fille de quatre ans, Nora, souffre de polymicrogyrie, une anomalie du système neurologique. Elle prend quotidiennement un traitement contre l’épilepsie, l’Epilim et le Keppra. Ces deux médicaments sont importés. Les pharmaciens et les médecins ont dit à cette mère que famille que « ça devrait aller », mais elle n’est pas rassurée. « Nous avons besoin d’être sûrs qu’ils ont un plan pour les personnes qui dépendent des médicaments », dit-elle au Guardian. Plus de place dans les entrepôts. Ces particuliers s’alarment-ils pour rien ? Ils ne sont pas les seuls à se préparer aux répercussions d’un scénario catastrophe. Les entreprises, aussi, renflouent leurs réserves. En novembre dernier, Ian Wright, le responsable de la Food and Drink Federation, l’organisation qui représente l’industrie de la nourriture et de la boisson britannique, a prévenu le gouvernement que les entrepôts qui stockent des produits réfrigérés et congelés étaient pleins. Certains entrepôts chercheraient même à s’agrandir pour répondre à toutes les demandes des petits magasins et supermarchés. Le gouvernement, s’il n’est pas alarmiste, se prépare également. En septembre dernier, il a nommé un secrétaire d’État chargé de l’approvisionnement en nourriture.
samedi 19 2019
Ce vendredi, le Premier ministre Édouard Philippe est en visite à Calais, sur fond de Brexit.
Ce vendredi, le Premier ministre Édouard Philippe est en visite à Calais, sur fond de Brexit. Il est accompagné de Gérald Darmanin (ministre des comptes publics et douanes) et Nathalie Loiseau (affaires européennes).
Sur le site d’Eurotunnel sont présents Jacques Gounon (PDG de la société GetLink, ex-Eurotunnel), Natacha Bouchart (maire de Calais), Guy Allemand (maire de Sangatte), Michel Hamy (maire de Coquelles) ainsi que la sénatrice Catherine Fournier.
Après la visite d’Eurotunnel, notamment du PC sécurité, le Premier ministre se rend au port de Calais où un point presse sera organisé.
À 10h25, le Premier Ministre est arrivé au port, au niveau des quais de chargement et de déchargement des camions.
"Calais, l'un des noeuds du Brexit", pour Edouard Philippe.
Depuis 11h45, une réunion se tient entre le Premier ministre et les acteurs économiques locaux dont plusieurs transporteurs routiers comme David Sagnard des Transports Carpentier.
« Un camion à l’arrêt, c’est l’activité économique qui est à l’arrêt, indique David Sagnart. Si on stocke les véhicules et les marchandises, la pression migratoire va être plus importante. »
Ce midi, le président de Région Xavier Bertrand a demandé au gouvernement de faire appliquer le droit européen concernant le financement des lignes par les Anglais. « Il y a distorsion de concurrence. »
Le ministre des Comptes Publics Gérald Darmanin a dit non au duty-free pour tout Calais : le centre-ville ne pourra pas en bénéficier. « On peut regarder pour le port et le tunnel pour accompagner cette mise en place mais pas pour tout Calais », a-t-il précisé, car il faut que le produit sur lequel la TVA est récupérée puisse sortir (en accord avec les règles européennes).
En début d’après-midi, le Premier ministre est arrivé en mairie de Calais. Il va discuter avec le maire de Calais, Natacha Bouchart, de la signature d’un avenant au contrat de territoire.
Voir les vidéos.
vendredi 18 2019
jeudi 17 2019
La trottinette !
L'image est spectaculaire. Un chauffeur de taxi, au volant de sa voiture sur l'autoroute 86, filme un homme sur sa trottinette électrique. Si la présence de ce moyen de locomotion sur cette voie est interdite, la vitesse suggérée par le conducteur du taxi ajoute encore à la dangerosité de la situation. "J'ai un mec, qui fait de la trottinette à 85 km/h à côté de moi", indique l'auteur de la vidéo en filmant son compteur. Sans protection et sans plaque d'immatriculation, l'homme sur sa trottinette risque une amende de deuxième classe, d'un montant compris entre 35 et 150 euros.
mercredi 16 2019
lundi 14 2019
dimanche 13 2019
mercredi 02 2019
La plus grande exposition Playmobil du monde se tient à Calais
La plus grande exposition d'une collection privée de Playmobil se tient à Calais jusqu'au 6 janvier. L'occasion de retrouver son âme d'enfant et de faire durer encore un peu la magie de Noël.
C'est un peu le paradis pour les petits et les grands enfants. A Calais, la plus grande collection mondiale personnelle de Playmobil est exposée jusqu'au 6 janvier. De la "Reine des neiges", au "Roi Lion" en passant par "Notre-Dame-de-Paris" ou encore "La planète des singes", l'événement retrace 18 scènes de cinéma.
30.000 pièces et 32 personnages. Ce n'est pas moins de 500 mètres carrés qu'a dû utiliser Jean-Michel Leuillet pour exposer une partie de sa collection composée : 30.000 pièces et 32 personnages qu'il a assemblés pièce après pièce.
Disney a le droit à quelques reconstitutions de films cultes. Crédit : Lionel Gougelot
Un château qui pèse plus lourd qu'une voiture ! Comme tout artiste, ce passionné de 50 ans, qui collectionne les Playmobil depuis son enfance, a une pièce maîtresse : un château tiré de l'univers du "Seigneur des Anneaux", qui pèse pas moins de 2,7 tonnes et s'étend sur 140 mètres carrés.
La forteresse étonne par sa taille. Crédit : Lionel Gougelot.
"Il m'a fallu cinq semaines à raison de 15 heures par jour pour assembler les 250.000 pièces qui le compose", explique-t-il à Europe 1. "Après il a fallu quatre ou cinq jours pour acheminer les différentes parties du puzzle et le même temps pour monter, avec quatre personnes", précise-t-il à France 3 Hauts-de-France. "C'est certainement l'une des plus belles créations que j'ai pu réaliser à ce jour", résume fièrement Jean-Michel Leuillet au micro d'Europe 1.
En plus d'une patience et d'un acharnement sans faille pour réaliser ses œuvres, le collectionneur a le goût de la mise en scène. "Tout petit, avec ses indiens et ses cowboys, il faisait déjà des mises en scène", se souvient Jean-Pierre, son père. "S'il voyait un western, le lendemain on était sûr qu'il sortait ses jouets pour le reproduire", détaille-t-il. "Il veut surtout faire partager au public".
"L'émerveillement des visiteurs". Du côté des visiteurs, l'effet produit par les constructions est garanti : "C'est un émerveillement, je suis admirative ! Il n'y a pas d'autres mots", lâche une femme rencontrée dans l'exposition au micro d'Europe 1. De son côté, Carla, une petite fille venue avec son père est enchantée. Elle aime surtout l'idée de liberté qui se cache derrière les Playmobil, "la possibilité de raconter des histoires et de créer des choses", explique-t-elle.
Chaque jour, comme Carla et son père, ce sont 1.000 visiteurs qui se pressent au forum Gambetta de Calais. Une occasion de prolonger la magie de Noël, et de patienter en attendant la sortie de "Playmobil, le film", prévue le 9 août prochain.
Informations pratiques :
L'exposition est accessible au forum Gambetta de 10h à 12h30 et de 14h à 18h jusqu'au 6 janvier. Ouverture exceptionnelle le 1er janvier de 14h à 18h. Entrée gratuite.