Ces dix messages codés sont toujours un mystère
Codes,
inscriptions, écritures mystérieuses… Les Indiana Jones de toute la
planète et de toutes les époques s’arrachent les cheveux pour décrypter
le message de ces dix documents. Sans succès pour l’instant…
Le manuscrit de Voynich
Ce
livre manuscrit anonyme a pris le nom de l’antiquaire polonais Wilfrid
Voynich qui, en 1912, fit l’acquisition de cet étonnant ouvrage de 240
pages. Rédigé dans un alphabet inconnu, le livre regroupe aussi des
dessins très colorés de diagrammes étranges, d’événements bizarres, de
plantes inconnues. Herbier, traité d’alchimie ou simple canular ? Les
cryptographes s’arrachent les cheveux depuis plus d’un siècle.
Le disque de Phaistos
En 1908, l’archéologue italien Luigi Pernier fait la découverte d’un surprenant disque gravé sur le site du palais minoen de Phaistos en Crète. Le disque d’argile cuite est gravé de 241 hiéroglyphes qui forment une spirale sur chaque face du disque. À quoi servait-il ? Qu’y a-t-il d’écrit dessus ? Par qui a-t-il été fabriqué ? Le mystère, digne d’un film d’Indiana Jones, reste entier.
Rongo-Rongo
Rongo-Rongo est un étonnant système de glyphes gravé sur des tablettes découvertes sur l’Île de Pâques. Écriture réelle ou moyen mnémotechnique, les avis divergent sur la signification de ces signes. Mais les cryptographes espèrent y découvrir un jour des indices expliquant la chute de la civilisation des bâtisseurs de Moaï.
C’est un monument en granit qui pourrait passer totalement inaperçu dans ce parc du Staffordshire en Angleterre. Le monument des Bergers reproduit en bas-relief le tableau de Nicolas Poussin, Les bergers d’Arcadie. Mais à y regarder de plus près, on distingue une étrange série de lettres : DOUOSVAVVM
Depuis 250 ans, cette inscription soulève les passions en Angleterre. De Darwin à Dickens, nombre de brillants esprits ont tenté et échoué dans leur tentative de décryptage. On ignore même qui a sculpté ce code. Certains avancent que la série de lettres serait une clé laissée par les Templiers pour permettre de découvrir l’emplacement du Saint Graal. Avis aux candidats à la dernière croisade…
Le chiffre de Beale
Ce chiffre permettrait de localiser un des plus grands trésors des États-Unis : des kilos d’or extraits illégalement d’une mine abandonnée. En 1818, un homme mystérieux, Jefferson Beale, aurait découvert par hasard le fameux trésor. Pour le mettre à l’abri, il l’aurait enterré et aurait donné sa localisation dans trois lettres cryptées. Des trois lettres, seule la deuxième a été décryptée : on sait donc que le trésor a été enterré dans le comté de Bedford en Virginie. Pour le reste, il faudra décrypter les deux autres codes. Les chasseurs de trésor s’y cassent les dents depuis 1818.
Kryptos
La sculpture créée par Jim Sanborn accueille depuis 1990 les visiteurs à l’entrée du quartier général de la CIA à Langley, en Virginie. Conçue par le sculpteur Jim Sanborn et un cryptographe retraité de la CIA, Edward Sheidt, Kryptos comporte en son sein une plaque de cuivre en forme de S perforée par 2 000 lettres.
Le message a longtemps été un mystère jusqu’à ce que les trois premières sections du code soient décryptées en 2010. La première section signifie « entre l’ombre subtile et l’absence de lumière, réside la nuance de l’illusion ». Mais la dernière section reste un mystère entier, même pour les agents de la CIA0
L’affaire Taman Shud.
Aussi connue sous le nom de « mystère de l’homme de Somerton », l’affaire Taman shud est le plus célèbre « cold case » d’Australie. Au matin du 1er décembre 1948, le cadavre d’un homme est découvert sur la plage de Somerton. Aucune indication sur son identité, personne ne reconnaît cet homme habillé d’un élégant costume qui a, d’après le légiste, probablement été empoisonné (avec une substance indétectable). Seul indice dans sa poche, un morceau de papier portant la mention « Tamam shud » (qui deviendra « Taman shud » par une erreur de frappe). Le mot signifie en persan « fini ».
Ce morceau de papier a été découpé dans un livre que l’homme a dans sa poche, les Rubaiyat d’Omar Khayyam. Dans ce même livre, les enquêteurs découvrent une étrange inscription. Un code ? Depuis 1948, l’homme de Somerton n’a toujours pas été identifié.
Le signal « Wow ! »
Une nuit de 1977, l’astrophysicien Jerry Ehman capte un étrange signal radio alors qu’il travaille sur le radiotélescope The Big Ear de l’université de l’Ohio. D’origine inconnue, le signal dure 72 secondes et est si fort que Jerry Ehman l’entoure en rouge et écrit en gros « Wow ! » à côté. Ce commentaire a donné son nom au signal. Le signal aurait été émis depuis la constellation du Sagittaire, à 120 années-lumière de la terre. Il n’a plus jamais été entendu depuis cette drôle de nuit d’août 1977…
Les lettres du Zodiac
Les lettres du Zodiac sont une série de quatre lettres cryptées qui auraient été écrites et envoyées par le Zodiac, le mystérieux tueur en série qui a terrorisé la région de San Francisco entre 1966 et 1978. Les lettres étaient adressées à la police et aux journalistes, seule une des lettres a été décryptée. Les autres restent un mystère et le tueur du Zodiac, dont la série meurtrière s’est subitement arrêtée en 1978, n’a jamais été identifié.
Les Georgia Guidestones
Également connues sous le nom de « Stonehenge américain », les Georgia Guidestones ont été érigées en 1980 dans le comté d’Elbert en Géorgie. Les pierres sont gravées d’un texte en huit langues détaillant dix nouveaux commandements pour un Âge de raison ainsi que des indications astronomiques. Ce monument a été commandé par un certain RC Christian dont l’identité exacte demeure un mystère.
Pas de code à décrypter mais des commandements étranges comme celui de maintenir l’humanité en deçà de 500 millions d’habitants. Nombreux sont ceux à y avoir vu l’appel génocidaire d’un fou, d’autres accusent la « société secrète luciférienne » d’être derrière cette étrange commande artistique.
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