Codes,
inscriptions, écritures mystérieuses… Les Indiana Jones de toute la
planète et de toutes les époques s’arrachent les cheveux pour décrypter
le message de ces dix documents. Sans succès pour l’instant…
Le manuscrit de Voynich
Ce
livre manuscrit anonyme a pris le nom de l’antiquaire polonais Wilfrid
Voynich qui, en 1912, fit l’acquisition de cet étonnant ouvrage de 240
pages. Rédigé dans un alphabet inconnu, le livre regroupe aussi des
dessins très colorés de diagrammes étranges, d’événements bizarres, de
plantes inconnues. Herbier, traité d’alchimie ou simple canular ? Les
cryptographes s’arrachent les cheveux depuis plus d’un siècle.
L’auteur
de ce codex reste anonyme mais la datation au carbone 14 a révélé que
les pages en vélin du manuscrit ont été fabriquées entre 1404 et 1438.
Voilà la seule connaissance tangible sur « le plus mystérieux manuscrit
du monde ». Les théories abondent sur son origine et sa nature : précis
de pharmacopée médiévale ? Traité d’alchimie ? D’astronomie ? Manuscrit
d’origine extraterrestre ? Mais les cryptographes s’accordent tous sur
une chose : si l’ouvrage est un canular, il a demandé énormément de
temps et d’argent à son auteur.
Le disque de Phaistos
En 1908, l’archéologue italien Luigi Pernier fait la découverte d’un
surprenant disque gravé sur le site du palais minoen de Phaistos en
Crète. Le disque d’argile cuite est gravé de 241 hiéroglyphes qui
forment une spirale sur chaque face du disque. À quoi servait-il ? Qu’y
a-t-il d’écrit dessus ? Par qui a-t-il été fabriqué ? Le mystère, digne
d’un film d’Indiana Jones, reste entier.
Rongo-Rongo
Rongo-Rongo
est un étonnant système de glyphes gravé sur des tablettes découvertes
sur l’Île de Pâques. Écriture réelle ou moyen mnémotechnique, les avis
divergent sur la signification de ces signes. Mais les cryptographes
espèrent y découvrir un jour des indices expliquant la chute de la
civilisation des bâtisseurs de Moaï.
L’inscription de Shugborough.
C’est
un monument en granit qui pourrait passer totalement inaperçu dans ce
parc du Staffordshire en Angleterre. Le monument des Bergers reproduit
en bas-relief le tableau de Nicolas Poussin, Les bergers d’Arcadie. Mais
à y regarder de plus près, on distingue une étrange série de lettres :
DOUOSVAVVM
Depuis
250 ans, cette inscription soulève les passions en Angleterre. De
Darwin à Dickens, nombre de brillants esprits ont tenté et échoué dans
leur tentative de décryptage. On ignore même qui a sculpté ce code.
Certains avancent que la série de lettres serait une clé laissée par les
Templiers pour permettre de découvrir l’emplacement du Saint Graal.
Avis aux candidats à la dernière croisade…
Le chiffre de Beale
Ce
chiffre permettrait de localiser un des plus grands trésors des
États-Unis : des kilos d’or extraits illégalement d’une mine abandonnée.
En 1818, un homme mystérieux, Jefferson Beale, aurait découvert par
hasard le fameux trésor. Pour le mettre à l’abri, il l’aurait enterré et
aurait donné sa localisation dans trois lettres cryptées. Des trois
lettres, seule la deuxième a été décryptée : on sait donc que le trésor a
été enterré dans le comté de Bedford en Virginie. Pour le reste, il
faudra décrypter les deux autres codes. Les chasseurs de trésor s’y
cassent les dents depuis 1818.
Kryptos
La
sculpture créée par Jim Sanborn accueille depuis 1990 les visiteurs à
l’entrée du quartier général de la CIA à Langley, en Virginie. Conçue
par le sculpteur Jim Sanborn et un cryptographe retraité de la CIA,
Edward Sheidt, Kryptos comporte en son sein une plaque de cuivre en
forme de S perforée par 2 000 lettres.
Le message a longtemps été
un mystère jusqu’à ce que les trois premières sections du code soient
décryptées en 2010. La première section signifie « entre l’ombre subtile
et l’absence de lumière, réside la nuance de l’illusion ». Mais la
dernière section reste un mystère entier, même pour les agents de la
CIA0
L’affaire Taman Shud.
Aussi
connue sous le nom de « mystère de l’homme de Somerton », l’affaire
Taman shud est le plus célèbre « cold case » d’Australie. Au matin du 1er décembre
1948, le cadavre d’un homme est découvert sur la plage de Somerton.
Aucune indication sur son identité, personne ne reconnaît cet homme
habillé d’un élégant costume qui a, d’après le légiste, probablement été
empoisonné (avec une substance indétectable). Seul indice dans sa
poche, un morceau de papier portant la mention « Tamam shud » (qui
deviendra « Taman shud » par une erreur de frappe). Le mot signifie en
persan « fini ».
Ce morceau de papier a été découpé dans un livre
que l’homme a dans sa poche, les Rubaiyat d’Omar Khayyam. Dans ce même
livre, les enquêteurs découvrent une étrange inscription. Un code ?
Depuis 1948, l’homme de Somerton n’a toujours pas été identifié.
Le signal « Wow ! »
Une
nuit de 1977, l’astrophysicien Jerry Ehman capte un étrange signal
radio alors qu’il travaille sur le radiotélescope The Big Ear de
l’université de l’Ohio. D’origine inconnue, le signal dure 72 secondes
et est si fort que Jerry Ehman l’entoure en rouge et écrit en gros
« Wow ! » à côté. Ce commentaire a donné son nom au signal. Le signal
aurait été émis depuis la constellation du Sagittaire, à 120
années-lumière de la terre. Il n’a plus jamais été entendu depuis cette
drôle de nuit d’août 1977…
Les lettres du Zodiac
Les
lettres du Zodiac sont une série de quatre lettres cryptées qui
auraient été écrites et envoyées par le Zodiac, le mystérieux tueur en
série qui a terrorisé la région de San Francisco entre 1966 et 1978. Les
lettres étaient adressées à la police et aux journalistes, seule une
des lettres a été décryptée. Les autres restent un mystère et le tueur
du Zodiac, dont la série meurtrière s’est subitement arrêtée en 1978,
n’a jamais été identifié.
Les Georgia Guidestones
Également
connues sous le nom de « Stonehenge américain », les Georgia
Guidestones ont été érigées en 1980 dans le comté d’Elbert en Géorgie.
Les pierres sont gravées d’un texte en huit langues détaillant dix
nouveaux commandements pour un Âge de raison ainsi que des indications
astronomiques. Ce monument a été commandé par un certain RC Christian
dont l’identité exacte demeure un mystère.
Pas de code à
décrypter mais des commandements étranges comme celui de maintenir
l’humanité en deçà de 500 millions d’habitants. Nombreux sont ceux à y
avoir vu l’appel génocidaire d’un fou, d’autres accusent la « société
secrète luciférienne » d’être derrière cette étrange commande
artistique.
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