lundi 03 2019
Les routes de l'impossible - Vietnam, les génies du Mékong.
Au Nord ouest du Vietnam, les montagnes Quan Hoa. C’est une des régions les plus pauvres et les plus isolées du Vietnam. Ici, la majorité des paysans survivent avec moins d’un dollar par jour. Pourtant cette province possède une richesse inépuisable, le bambou… L’or vert du Vietnam. Une partie de ces bambous est transporté par radeau… Une embarcation de fortune, assemblée en quelques heures, s’élance sur la rivière Luong », pour rejoindre le « Song Ma », 3ème fleuve du Vietnam. Cette région est aussi la seule du pays où les routes ne sont pas toutes asphaltées. Pendant la saison des pluies, qui dure presque trois mois, une partie du commerce est paralysé. Même les 4×4 ou les camions renoncent très vite à les prendre… Le seul engin qui est capable de circuler sur ces pistes, le « Tuk Tuk ». Mais au Vietnam, le transport roi est la moto. C’est presque une religion. Dans le pays, il y a plus de 40 millions de motos. »
dimanche 02 2019
samedi 01 2019
L’Expédition Végétale.
Poussée par un puissant vent d’Escorche – River, l’Aéroflorale II a survolé les Pays-Bas le mois dernier. Elle doit atterrir à Calais jeudi. Le lieu et l’heure précis ne sont pas encore déterminés. On l’aurait aperçue il y a quelques jours aux abords des côtes d’Ostende.
L’Expédition Végétale, affrétée par la compagnie La Machine de François Delarozière, doit atterrir à Calais, si les conditions météo le permettent. Il s’agit de la mission Grand Nord qui a vocation à développer le phytovoltaïque, une énergie qui provient des plantes. L’aéronef restera plusieurs jours à Calais. L’équipage mené par le commandant SP est particulièrement intéressé par cette étape calaisienne.
Calais est la deuxième ville de France à accueillir l’aéronef
En effet, les scientifiques ont mené une précédente mission à Liège, il y a un an. Ce sera pour eux l’occasion de faire des études comparatives sur les espèces végétales endémiques du Nord ayant subi les glaciations du Quaternaire. Une expertise végétale portera sur le programme de fixation des dunes et de protection des watergangs (terres gagnées sur la mer) contre l’érosion, avec un cortège de plantes graminées de fond de mer comme les oyats ou les leymus. « Le but est notamment de déterminer quelle plante peut fournir le plus d’énergie possible », précise Pauline David, agent de liaison au sol. « Certaines plantes sont détentrices de beaucoup d’énergie, d’autres pas », poursuit-elle.
Phytosociologie
Outre le potentiel naturel des plantes « la manière dont on s’occupe d’elles peut augmenter le développement phytovoltaïque. Les scientifiques se penchent sur la phytosociologie, le phytodesign et la phytosexologie. »
Le public pourra rencontrer les 14 scientifiques qui voyagent à bord de l’aéronef. L’occasion de poser des questions sur l’énergie photovoltaïque.
Après Clermont-Ferrand, Calais est la deuxième ville de France à accueillir l’expédition végétale.
L’Aéroflorale II a nécessité une année de construction.
vendredi 31 2019
jeudi 30 2019
mercredi 29 2019
mardi 28 2019
lundi 27 2019
dimanche 26 2019
samedi 25 2019
vendredi 24 2019
jeudi 23 2019
mercredi 22 2019
mardi 21 2019
Un oiseau réapparaît après s'être éteint il y a 136 000 ans.
Un oiseau réapparaît après s'être éteint il y a 136 000 ans.
Vivant aux Seychelles, le râle du cuvier est un oiseau de la taille d'un poulet qui a connu une évolution inédite.Voici pourquoi:
Cet oiseau a existé deux fois, à des milliers d'années d'intervalle. Dans les Seychelles, des descendants du râle du cuvier vivaient sur l'atoll d'Aldabra avant que celui-ci ne soit submergé par les eaux il y a 136 000 ans. Incapable de voler, les oiseaux ont été rayés de la carte en même temps que leur habitat.
Mais des milliers d'années plus tard, cet atoll a refait surface permettant aux râles du cuvier de coloniser à nouveau depuis Madagascar. Fait étonnant : en l'absence de prédateurs, les oiseaux ont perdu une nouvelle fois leur faculté à voler. Par cette caractéristique, ils sont considérés comme une sous-espèce du râle du cuvier appelée Dryolimnas aldabranus. Ces spécimens ont donc eu le droit à une deuxième vie au cours de l'histoire.
Ce phénomène, nommé évolution itérative, est extrêmement rare. C'est la première fois que ce processus est mis en évidence chez les oiseaux.