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mercredi 21 2015

A Calais, l’Etat transfère les migrants en avion privé.


A Calais, l’Etat transfère les migrants en avion privé.

Le site d’information StreetPress révèle le système mis en place à Calais pour transférer des sans papiers, tous libérés peu de temps après. Cela coûte 1,5 million d'euros à l'Etat.



Cela paraît incroyable. L'histoire de "Air sans pap", l'avion affrété par l'Etat pour transférer des sans papiers de Calais vers les centres de rétention de Rennes, Nîmes ou encore Hendaye, révélée par le pure player StreetPress cette semaine, semble même "ubuesque". Principalement parce que cela ne servirait à rien et coûterait très cher selon le site d'information.

                
Si la presse locale, citée par StreetPress , avait déjà évoqué l'existence de cet avion, le site d'information a surtout retrouvé l'appel d'offre d'un montant d'1,5 million par an, lancé "en octobre 2014" par l'Etat et "reconductible sur 4 ans". L'avion, loué à l'entreprise Twin Jet depuis 2015, est un Beech 1900. Il peut accueillir 19 personnes et comme il faut deux policiers par migrant, l'Etat ne peut transférer "qu'au maximum 5 réfugiés par vol".

"Le tout pour une efficacité nulle", affirme StreetPress qui assure que "tous les réfugiés transférés en avion ont ensuite été libérés". L'objectif de "répartir "la pression migratoire sur tout le territoire" ne serait donc pas du tout atteint. Les migrants retournant dès leur libération à Calais.
Des transports d'enquêteurs

Toutefois, selon Europe1.fr , "cet avion ne sert pas qu'à éloigner les migrants de la "jungle" de Calais, il est surtout utilisé pour des transports d'enquêteurs de la Direction générale de la Police nationale ou de la surveillance. Le site Internet de la radio ajoute que "depuis quelque mois en effet, c'est avec ce Beechcarft 1900 que l'Etat transfère certains migrants en instance d'expulsion". Des voyages qui coûteraient "15.000 euros par migrant", selon Europe 1, citant "un avocat spécialiste du droit des étrangers".
Toujours pas de réponse du ministère de l'Intérieur

"Au départ, j'ai entendu parler de ces vols surtout dans des associations qui aident les migrants, comme la Cimade, citée dans l'article", explique Tomas Statius, journaliste à StreetPress et auteur de l'article, dans un entretien accordé aux Echos. Au départ, il ne reçoit que "des fins de non recevoir" des autorités. "Comme dans toute enquête, ajoute-t-il, au départ on ne voulait rien nous dire puis des policiers ont fini par nous parler."

Mais du côté du ministère de l'Intérieur, personne ne souffle mot. "Même maintenant, nous n'avons toujours pas de réponse de la part des services de la place Beauvau", ajoute Tomas Statius. Et l'auteur d'ajouter : "Il paraît même que dans les centres de rétentions administratifs, les employés se font passer l'article."
Un système "moins coûteux"

De son côté, le site BFMTV explique avoir eu la confirmation par le ministère de l'Intérieur de l'existence de ces vols, servant à transférer des migrants. Un système qui serait "moins coûteux que de raccompagner les migrants par la route", précise-t-on du côté de la place Beauvau.


Vidéo ci_dessous


Calais: L'État loue un jet privé pour éloigner... par 20Minutes  

vendredi 16 2015

Calais: en tentant de monter dans un camion, des migrants tombent sur un ours polaire.





Les images diffusées sur le site Internet du journal The Sun sont saisissantes : on y voit un homme, probablement un migrant, ouvrir les portes arrière d’un camion circulant au ralenti. Plusieurs migrants enjambent alors la glissière de sécurité pour le rejoindre et monter dans le poids lourd. Ce genre de scène est quotidienne à Calais. Sauf qu’à l’intérieur se trouve un ours polaire blanc enfermé dans une cage. Au moins quatre hommes montent quand même tandis que les autres, peut-être effrayés, ont un mouvement de recul et font demi-tour. L’un d’entre eux ferme les portes du camion dans lequel se sont cachés ses compagnons d’exil.

mercredi 07 2015

Le retour de l’eau.


Des cris de joie et un concert de klaxons pour célébrer le retour de l’eau. Des Indiens du district d’Ananthapuram (centre du pays) ont été filmés alors que l’eau revient dans le lit d’une rivière desséchée.